La richesse, la vraie richesse...

« Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. » 
Hébreux 13 verset 5


Quand j'étais « plus jeune » (c'est à dire il y a peu) j'imaginais que plus tard je ferais un métier qui me rendrais riche, très riche. Un métier avec lequel j'irais chez Dior et Chanel TOUS les mois, un métier qui me ferai avoir un petit yacht avant mes trente ans, une villa dans le Sud, un appartement à Paris et un loft quelque part en France. Bref le matériel était l'accomplissement ultime. Je le croyais sincèrement. Je voulais aussi toutes ces choses pour « prendre une revanche sur la vie ». Mais quelle revanche ? Jusqu'à présent je n'ai jamais manqué de rien. J'ai toujours eu un toit, un lit, à manger quatre fois par jour, de la chaleur en hiver, des vêtements et de l'argent mis de côté ! Et même quand j'avais peu d'argent et bien j'ai quand même toujours eu un toit, un lit, à manger quatre fois par jour, de la chaleur en hiver, des vêtements et de l'argent mis de côté. Il n'y avait et il n'y a pas de revanche à prendre. J'étais juste attirée par les choses de ce monde. Je faisais partie du club très ouvert des anonymes matérialistes. Mon but était d'entrer dans le select club de « ceux qui réussissent ».



la vraie richesse selon vous ? crédit @ japprendsl'argent.com
Puis un jour Dieu s'est dit (sûrement) « Bon celle-là stop, faut que je lui ouvre les yeux. Elle passe à côté de tout et vit dans une illusion aveuglante ». La suite, si vous avez lu mon témoignage vous la connaissez : Dieu s'est révélé à moi. Autant on reçoit une joie immense, un enthousiasme débordant de cette révélation qui est faite, autant les vieux raisonnement ne partent pas instantanément. En fait, au début de ma conversion, il y avait quelque chose que j'avais du mal à comprendre et à faire : remercier Dieu pour la famille, la santé, le toit, le manger, le boire etc. Plutôt que de nous encourager à dire à Dieu « Bénis moi ; Offre moi ceci et cela », tous les pasteurs, que j'ai connu, exhortaient les membres de l'église à remercier Dieu pour tout ce que l'on avait déjà. Les parents, la famille, la santé, la foi, à manger, à boire etc. Qu'est ce que cela m'insupportait ! Bien qu'ayant reçu Dieu dans ma vie, je trouvais que prier dans ce sens était d'une platitude et d'un ennui total. Les parents, la famille, la santé, un toit...c'est pas extraordinaire, tout le monde a ça. « Seigneur donne moi plutôt des dons/élève moi dans la société/donne moi l'homme de ma vie avec qui je vais vivre des choses extraordinaires ». Le contentement était un mot avec lequel j'avais du mal. Après tout, Dieu n'est-il pas sans limite ? Ne peut-il pas faire, donner davantage et toujours plus ?


Au fil des mois qui passent, mon envie de matériel et d'argent diminuait. Elle devint fade (petite explication ici). Ça ne me préoccupait plus comme avant. À contrario, malgré les bas de la vie, je me rends compte que :
  • je suis bénie de vivre en France et pas en Syrie, ou au Moyen Orient ou Dieu sait-où
  • la paix que Dieu me donne surpasse toute crainte, angoisse de la vie et les épreuves
  • je suis plus que privilégiée d'avoir deux parents encore vivants (sous le même toit), des sœurs et des frères avec qui se chamailler et s'aimer
  • avoir un toit, à manger et à boire tous les jours, une hygiène quotidienne sont des droits que beaucoup non pas
  • j'ai la santé, ce trésor qui vaut tous les médicaments et l'or du monde

Quand pour les vœux du Nouvel An on me souhaitait la santé, ah vraiment ça m’énervait. « Souhaitez moi quelque chose que je n'ai pas comme une enveloppe d'argent trouvé dans la rue, le Birkin de Hermès... La santé pfff, j'ai pas 80 ans ». Maintenant je comprends (enfin!). Je ne sais pas trop quel a été le déclic mais je considère aujourd'hui que la santé est une vraie richesse. Juste après la foi (la parole de Dieu et tout ce qui en découle), la santé c'est un véritable trésor. Fragile mais vital. Dieu m'en a donné une solide. Je ne peux que m'en contenter.

Le contentement ne veut pas dire ne pas avoir de rêves, de faire une croix sur tout.
Non le contentement c'est d'ouvrir les yeux sur les biens matériels et immatériels que Dieu nous a déjà donnés ET renouvelle chaque jour. Le contentement c'est faire confiance à Dieu, lui qui est auteur de toute chose. Il comblera vos besoins au moment opportun : il n'est jamais en retard. Le contentement c'est « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et toute chose vous sera donnée en plus ». Que vous soyez croyant ou pas, sachez que le peu et le beaucoup que vous avez, c'est Dieu qui vous le donne. C'est lui qui permet.


600 000 personnes sont concernées par la schizophrénie en France. Elle se déclare entre 15 et 25 ans1...

795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde2

3,5 millions de personnes en FRANCE sont sans domicile fixe ou mal logées.3


Et encore la liste est longue, presque sans fin. Tout est grâce.
 

« Seigneur mon Dieu, je te remercie pour tout ce que tu es. Je te rends gloire pour tout ce que tu es et fais dans ma vie. Merci pour ta présence dans ma vie, pour tout ce que tu me donnes et renouvelles chaque jour. Sur cette Terre rien n'est acquis, mais en toi j'ai tout. Tu me donnes ton amour, ta paix, ta joie, ton espérance qui dominent sur les épreuves. Je ne crains rien car tu avec moi. Apprends moi à me contenter de toi. Au nom de Jésus, amen. »
 

Jaymes. 

Commentaires